La vie est un combat... C'est peut-être un cliché, mais il s'avère juste pour la grande majorité des humains et même pour tout ce qui vit sur terre. Vous devez vous battre pour survivre. Vous devez vous battre pour ce que vous voulez et ce que vous aimez. Vous devez vous battre contre les obstacles, le danger, les échecs, ou le mal que l'on vous fait... Tout cela pour réaliser ce que vous êtes, ou voulez être. Tout cela pour faire votre place au soleil, dans un monde compétitif et parfois sans pitié...
C'est ce qu'a vécu notre trop sexy pour le sport d'aujourd'hui : la golfeuse et influenceuse américaine Paige Spiranac. Immensément populaire sur les réseaux sociaux, avec plusieurs millions d'abonnés à ses comptes Facebook, Instagram, Twitter, et autres; le parcours de la jolie blonde née le 26 mars 1993, à Denver, Colorado, a été souvent éprouvant et difficile.
Issue d'une famille de sportifs, avec un père qui a brillé au football, à l'Université de Pittsburgh; une mère qui était une ballerine professionnelle; une soeur aînée excellant en athlétisme à l'Université Stanford; et une tante qui a joué au tennis au niveau professionnel; c'était naturel que Paige Spiranac soit animée, dès son jeune âge, par le désir et le besoin de devenir une athlète. C'était dans son ADN...
Rêvant très tôt de participer aux Jeux Olympiques, c'est d'abord en gymnastique que la petite Paige compte s'affirmer. Mais à l'école, elle est victime d'intimidation et de harcèlement. Durant les récréations, on lui lance même des pierres. Pourquoi ? Parce qu'elle est différente. Elle souffre d'une rare maladie du cuir chevelu qui lui fait perdre ses cheveux, et elle fait parfois de sévères crises d'asthme. Elle a à peine une dizaine d'années quand elle quitte l'école pour poursuivre ses études à la maison; ce qui lui donne également plus de temps pour ses entraînements de gymnastique.
Du fait de cette intimidation et du mépris qu'elle a vécus durant son jeune âge, Spiranac en restera marquée et elle se sentira longtemps anormale ou tristement à part des autres. C'est pourquoi aujourd'hui, maintenant qu'elle est célèbre et influente, elle se sert de son statut de vedette pour se consacrer à la lutte contre l'intimidation et le harcèlement. Une cause qui lui tient à coeur et qui l'honore. Ce combat est, avec l'amour du golf, l'une des priorités de sa vie.
Si elle en est venue au golf, dans sa jeunesse, c'est par accident. Son rêve de gymnaste olympienne s'est brisé à cause de fractures à une rotule, alors qu'elle n'a que douze ans. S'entraînant fort, six jours par semaine, et parfois jusqu'à sept heures par jour, Paige avait, jusque là, brûlé les étapes. Elle était particulièrement habile dans les épreuves de saut et les routines au sol. Tellement que son rêve olympique semblait bel et bien tout à fait réalisable.
Incapable de continuer en gymnastique à cause de ses blessures, Spiranac cherche un autre sport sur lequel jeter son dévolu. Sa tante professionnelle de tennis lui donne des leçons, mais sa jeune élève n'est guère enthousiaste pour cette discipline. Son père lui suggère d'essayer le golf. Elle tombe immédiatement en amour avec ce sport.
Elle est vraiment doué pour le golf et elle ne tarde pas à remporter la grande majorité des tournois sur le circuit junior au Colorado. À 17 ans, elle gagne le CWGA Junior Stroke Play, ce qui lui vaut une place dans le top-20 au classement mondial des meilleures joueuses chez les juniors.
Plusieurs universités américaines lui offrent des bourses pour qu'elle poursuive sa carrière avec elles. Elle accepte celle de l'Université de l'Arizona. Mais encore une fois, l'histoire d'horreur se répète quand ses collègues étudiantes sont méchantes envers elle en répandant toutes sortes de rumeurs à son sujet. Cela affecte ses performances sur les terrains de golf, elle est mal à l'aise, et elle décide de quitter l'Arizona pour l'Université San Diego State.
À cet endroit, elle est bien accueillie et elle bénéficie de l'aide d'un bon entraîneur. Son jeu s'améliore et sa remarquable éthique de travail, ainsi que sa forte personnalité deviennent contagieuses dans l'équipe universitaire de golf. Si bien que l'université, qui n'a jamais gagné de championnat, remporte le tournoi Mountain West, en grande partie en raison du leadership de Paige Spiranac, qui, à son année senior est devenue une joueuse dominante.
Après cette éclatante victoire, l'équipe fête en grand et décide de tourner une vidéo qui montre les habiletés de ses membres et quelques prouesses amusantes au golf. La vidéo attire l'attention des médias et elle est largement diffusée. Cette fois, Paige ne s'y attend pas du tout, mais sa présence sur la vidéo déclenche une avalanche de harcèlement et de messages haineux sur son compte Instagram. Les gens lui disent qu'elle est laide et qu'elle est une horrible golfeuse.
Néanmoins, Spiranac a aimé l'expérience de la vidéo et elle décide d'en publier d'autres, toujours en relation avec le golf, mais à titre personnel, cette fois, sur ses réseaux sociaux. Cette fois, l'expérience est extrêmement positive et les gens qui la suivent sur ses réseaux sociaux passent de 10 000 à 100 000, pratiquement du jour au lendemain.
Ses vidéos de démonstration de trucs et de conseils de golf font sensations ! Des agents d'affaires lui proposent leurs services, des compagnies d'équipements et de vêtements pour le golf s'intéressent à elle, des organisateurs la veulent pour participer à leur tournoi. Bref, c'est la folie !À sa grande stupéfaction, en décembre 2015, Paige reçoit une invitation pour participer au tournoi professionnel de Dubaï. Les organisateurs veulent surtout profiter de la présence de la jeune influenceuse pour promouvoir leur tournoi car Spiranac est déjà très populaire. Ils défraient toutes les dépenses de Paige pour qu'elle vienne jouer chez eux.
Pour la joueuse américaine, c'est une chance inespérée de participer à un premier tournoi chez les professionnelles. Mais cette grande première est critiquée durement par quelques joueuses du circuit ainsi que par certains journaux. On dit qu'elle n'est pas qualifiée pour jouer à ce niveau et on lui reproche les nombreuses photos d'elle, en tenues «sexy», sur ses comptes de réseaux sociaux.
Ces réactions tumultueuses ne font qu'attirer encore plus l'attention sur le tournoi de Dubaï, au grand plaisir de ses organisateurs, qui profitent d'une forte couverture médiatique pour la première fois.
Nerveuse et angoissée, de peur de mal jouer, Spiranac ne connaît pas un bon tournoi et elle termine 101e sur 107 participantes. Cependant, plusieurs joueuses sont reconnaissantes envers Paige d'avoir exposé ainsi le golf féminin à un plus vaste auditoire. Un golf féminin qui souffre encore beaucoup de sa comparaison avec le golf masculin, qui est beaucoup plus prisé et payant.
Si Paige Spiranac voit dans cette reconnaissance un motif supplémentaire de faire aimer le golf féminin à ses millions de "followers" sur ses réseaux sociaux, notamment sur sa chaîne YouTube, sa mauvaise performance à Dubaï la fait douter de ses talents et de sa capacité à réaliser son rêve de carrière professionnelle. Elle songe même à laisser tomber son sport favori.
Spiranac retournera au tournoi de Dubaï l'année suivante mais ratera encore la coupure. Ce sera sa dernière apparition chez les professionnelles. Elle aura du succès au niveau amateur en remportant notamment le Scottish Open, mais les bourses remises aux gagnantes sont très maigres (généralement moins de $ 1 000) alors que son immense popularité sur les réseaux sociaux lui valent de multiples commandites qui lui rapportent des milliers de dollars à chaque fois qu'elle publie un article (post).
Au bout d'un certain temps, elle préfère se concentrer sur son travail médiatique, son rôle d'influenceuse, et ses vidéos de golf, au lieu de perdre son temps dans les tournois amateurs. Elle signe des contrats pour promouvoir le golf féminin, elle se rend dans des écoles pour prononcer des conférences contre l'intimidation, et elle fait également la promotion d'une bonne hygiène de vie, et de l'exercice physique pour vivre en bonne santé.
Récemment, elle a aussi trouvé l'amour en la personne de Steven Tinoco, un joueur de baseball des Ligues mineures. Ironie du sort, Steven l'a demandée en mariage à...Dubaï !
Bien sûr, vous l'aurez deviné, Paige Spiranac a beaucoup fait parler d'elle en raison de son physique avantageux. Cette beauté séduisante, autant, sinon plus que ses talents de sportive, lui a valu des apparitions dans divers galas, de nombreux contrats de publicité, et des articles dans quelques magazines, dont le prestigieux Sports Illustrated.
Sa plantureuse poitrine, qu'elle met souvent en évidence sur ses innombrables photos, a soulevé une autre controverse, -une de plus, comme si elle n'en avait pas suffisamment connues depuis le début de sa vie- ! Des commères, probablement des femmes jalouses, prétendent que Paige arbore de faux seins. Des seins gonflés par des implants mammaires. Il n'en est rien, a rétorqué Spiranac, ce sont des vrais, des naturels, jure-t-elle !
Comme il est vrai que Paige Spiranac poursuit sa vie en voulant faire aimer toujours plus le golf, à oeuvrer vaillamment pour faire cesser toute forme d'intimidation, y compris le harcèlement sexuel, afin de faire de ce monde un monde meilleur. Si la vie est un combat, la belle golfeuse essaie d'user de son influence pour qu'il soit moins rude, surtout pour les victimes des intimidateurs, des harceleurs et des agresseurs, ces désolants agents du mal.
Sur un montage photographique révélateur, accompagné judicieusement du titre «Sexy» de Getinjo, voici Paige Spiranac, dans toute sa splendeur !
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