Les amateurs de hockey de Winnipeg sont en liesse et dansent dans les rues ! Les gouverneurs de la Ligue Nationale de Hockey viennent d'entériner la vente des Thrashers d'Atlanta (1999-2011) et leur déménagement au Manitoba (Canada). Pendant que les uns fêtent, d'autres sont tristes en devant faire le deuil de leur club. C'est la première fois que ce malheur arrive à deux reprises à une même ville. Les Flames d'Atlanta (1972-1980) avaient dû plier bagages pour s'exiler eux aussi au Canada (Calgary en Alberta). Cette situation est encore plus douloureuse pour le personnel local des Thrashers, des hommes et des femmes qui perdent leur emploi. Parmi ces dernières se trouvent les plus belles Ice Girls de la NHL : les membres du Blue Crew. Jolies et sexy, elles ne faisaient pourtant pas l'unanimité. Un partie des parents qui amenaient leurs jeunes enfants voir à l'oeuvre la défunte équipe de hockey au Philips Arena, étaient parfois choqués de constater que le personnel féminin des Thrashers était très peu vêtu ! Sur le forum de discussion du site internet de l'ex-club de la Géorgie, une mère avait raconté, l'an passé, que son petit garçon, assistant à un match avec elle, lui avait demandée pourquoi les filles sur la patinoire, en train de nettoyer la surface glacée durant une pause commerciale pour la télévision, étaient en... sous-vêtements ! Fâchée, la maman se plaignait que le spectacle donné par ces demoiselles en tenue de travail frôlant l'indécence, était loin du divertissement familial annoncé et promis dans la publicité des Thrashers...
De même, des pères de fillettes toutes excitées de se faire photographier avec des membres du Blue Crew, qu'elles idolâtraient, se questionnaient à savoir si ces modèles sexy étaient vraiment convenables pour leur progéniture. Question de valeurs et d'éducation. Les avis étaient partagés. D'ailleurs, à l'autre bout du spectre conservateur/libéral, de mauvaises langues ont prétendu qu'un bon nombre de spectateurs se rendaient assister aux rencontres des Thrashers beaucoup plus pour admirer le Blue Crew que pour regarder évoluer le club de hockey ! Du reste, les foules étaient assez clairsemées au Philips Arena, même en dépit d'une quantité assez élevée de billets donnés ou vendus à rabais. Il faut souligner que les Thrashers ne gagnaient pas souvent et que, oui, à de multiples occasions, le seul spectacle intéressant sur la patinoire devait bien être, en effet, celui offert par le Blue Crew...
La vingtaine de filles sélectionnées pour faire partie du Blue Crew n'avaient pas volé leur place. Durant la période estivale, lorsque venait le temps de choisir de nouvelles recrues, les responsables de la sélection savaient repérer les perles rares parmi une bonne cohorte de candidates prétendant aux postes disponibles. En trois ou quatre jours d'épreuves, la valeur des concurrentes se révèlait assez rapidement. Même durant la première journée du camp d'essai, consacrée aux formalités et aux présentations, les filles ne faisant pas preuve de sociabilité ou d'enthousiasme avaient déjà fait, sans s'en douter, quelques pas vers la porte de sortie... Même mauvaise note aux jeunes femmes qui avaient l'air bête ou qui ne souriaient pas assez... Au jour deux, dans la chambre de "torture" qu'était devenu le gymnase, ce n'est pas tant la force physique ou l'endurance des candidates qui étaient mesurées sur chaque appareil d'exercice. C'était surtout la force de caractère et la volonté de persévérer qui étaient évalués. Le lendemain on passait aux choses sérieuses. Les filles devaient clairement démontrer qu'elles savaient suffisamment comment patiner. Patiner d'avant, à reculons, en pivotant, en tournant, en poussant des buts de hockey, en nettoyant la glace avec des pelles ou des grattes, en se penchant pour ramasser des rondelles ou récupérer des casquettes et autres articles lancés parfois par les spectateurs durant une joute, etc. Des courses à relais étaient aussi organisées pour juger leurs habiletés sur patins, ainsi que leur capacité à travailler en équipe et sous pression.
Et oui, vous vous en doutez bien, les futures équipières du Blue Crew avaient avantage à bien paraître physiquement dans leur uniforme composé d'une super mini-jupette et d'un bustier au décolleté très très plongeant ! Elles devaient inévitablement passer la classique épreuve du défilé en costume de bain ! Une partie de leurs tâches était de s'assurer que les spectateurs aient du bon temps et vivent une belle expérience en assistant aux matchs. Les filles du Blue Crew devaient d'abord bien accueillir les visiteurs à l'entrée et ensuite les guider dans l'édifice. Durant les parties, en plus d'agir comme meneuses de claques, elles avaient aussi pour fonction de distribuer des cadeaux (serviettes, tee shirts, etc) aux clients. Ces tâches requièrent de l'entregent, de la personnalité, du charisme et du savoir-faire. Autre élément très important de leur travail : savoir comment réagir face à certaines situations imprévues. Par exemple, que faire si un client se montre un peu trop entreprenant (mains baladeuses !) après avoir bu un verre d'alcool de trop ! Ou comment se débrouiller si elles renversent accidentellement un verre de boisson en heurtant par inadvertance un spectateur ou une spectatrice. Il fallait savoir garder son calme, rester en contrôle de soi et être débrouillarde...
Dans un prochain article sur mon blogue COVER GIRLS DU SPORT (http://covergirlsdusport.blogspot.com), je vais décrire ce qui se passait sur la patinoire quand les Ice Girls du Blue Crew entraient en action. Leur mission était plus compliquée que ça en avait l'air. Histoire de ne pas oublier ces anges sur patins, malgré leur disparition du Philips Arena, voici un diaporama les mettant en valeur au son d'un succès d'Akon, BEAUTIFUL.
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